Philippe Ouchène : « La Coupe de France, C’est la cerise sur le gâteau. » Photo Philippe NEU 

Après avoir battu le quatrième de la poule, Torcy, le Thionville Moselle Handball a quitté la dernière place du classement et tourne son regard vers la Coupe de France fédérale, ce dimanche. L’entraîneur Philippe Ouchène fait le point.

■ La victoire sur Torcy

« Le début de match n’était pas très bon parce que mes joueurs n’ont pas écouté les consignes répétées après les séances vidéo. Mais on a fait jouer trois jeunes du cru (Decet, Lalleron, Gramaccioni) et cette victoire nous permet d’espérer encore. Je suis frustré de certaines défaites mais on a perdu du temps parce que mon équipe est indisciplinée même si les joueurs ont les qualités. Maintenant, moi, je dispute tous les matches pour les gagner , eux, y croient. Le maintien va être difficile mais ils sont motivés. »

■ La Coupe de France

« C’est la cerise sur le gâteau. Certes ce sont des matches de travail mais je ne veux pas qu’on ait de regrets. Tout est possible en Coupe. Je l’ai vécue en tant que joueur et on a battu des équipes beaucoup plus fortes que nous car on avait plus envie que nos adversaires. C’est l’esprit de la coupe. Même si l’organisation actuelle est regrettable parce que la coupe fédérale est limitée aux clubs de National. Les Régionaux ont leur coupe et les Pros aussi. Mais on rencontre quand même de grosses équipes, Val d’Oise et Hazebrouck sont dans la poule 1, qui regroupe les formations qui peuvent monter. Pour les quarts, il y a deux groupes. Dans le nôtre, celui du Nord, à Dreux, nous rencontrons Élite Val d’Oise dimanche à 12h30, l’autre match, c’est Hazebrouck – Livry-Gargan à 14h et à 17h, c’est la demi-finale entre les deux vainqueurs. La finale sera disputée en même temps que d’autres finales de Coupe de France en mai. »

La fin du championnat

« Je la vois bien, cette fin de saison. Il nous reste cinq matches : à Molsheim (sixième au classement) , à Vesoul (leader) , contre Lille (onzième, deux points devant) , à Chambéry (septième) , devant Folschviller (cinquième). Mais je ne calcule pas où prendre des points, j’en prends partout. Parce qu’on est capable d’aller gagner chez le deuxième, de nous imposer devant le quatrième, qu’on a perdu d’un but contre le premier dans les dernières minutes et on a perdu chez le dernier de treize buts. L’histoire montre qu’il n’y a pas de grandes ou de petites équipes. Je prépare les matches chaque semaine pour gagner, sans faire d’impasse. La saison dernière, j’ai été positif dès le début et j’ai mis les choses en place pour monter. Là, je me projette pour une fin comme l’année dernière : peut-être que notre maintien se jouera lors du dernier match contre Folsch’ ? C’est parfait : que nos adversaires disputent le match à fond, qu’on gagne la finale et qu’on reste en N1. Si l’histoire est belle, cela se passera comme cela ! Ce serait beau de se maintenir et de gagner la Coupe de France. »