Simon Vauchelet, ex du Grand Nancy Métropole Handball, a retrouvé Thionville, son club formateur
Arrivé cet été en provenance de Nancy, Simon Vauchelet a retrouvé Thionville (N3), son club formateur. Pour son retour aux sources, le demi-centre aurait préféré une tournure différente que celle provoquée par la Covid-19.
Après quatre saisons passées au Grand Nancy, ponctuées par quelques apparitions avec le groupe professionnel (D2), Simon Vauchelet a signé, cet été, à Thionville (N3) , son club formateur. « Au-delà de l’aspect sportif avec l’ambitieux projet du club qui m’a séduit, le président m’a trouvé une alternance donc je n’ai pas hésité bien longtemps », explique le demi-centre. Malgré un léger retard à l’allumage, « j’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation », tout avait bien débuté pour le Thionvillois, sous ses nouvelles couleurs.
Candidat affirmé à la montée en Nationale 2, Thionville Moselle HB réalisait une très bonne entame de championnat (invaincu après trois journées), avant que l’épidémie de la Covid-19 ne siffle la fin de la partie. « C’est embêtant, on avait réussi à créer un bon groupe et on était sur une bonne lancée malgré la contre-performance face au P2H Longwy (22-22 ) ». Même si le jeune homme comprend cette décision au vu de la situation sanitaire actuelle, il ne cache pas sa déception : « On s’y attendait mais j’espérais mieux pour mon retour, c’est frustrant », concède le joueur de 22 ans.
Pour revenir en forme sur les parquets quand cela sera possible, le demi-centre (1,90m) et ses partenaires continuent de s’entraîner ensemble mais à distance. « On s’entraîne aux horaires habituels, trois fois par semaine, sauf qu’on le fait en visioconférence. On fait 45 minutes de renforcement musculaire. »
La solution idéale pour ce fan de Mikkel Hansen. « Ça permet de maintenir une certaine cohésion de groupe, c’est important », souligne le Thionvillois. « Je pense que c’est l’équipe qui s’adaptera le mieux au confinement qui arrivera à tirer son épingle du jeu à la reprise », conclut Simon Vauchelet.
Source : Le Républicain Lorrain